jeudi 13 avril 2017

Sonia - Everybody Knows (23 avril 1990)


« EVERYBODY KNOWS » est le 1er album de la chanteuse anglaise Sonia Evans.

Née le 13 février 1971, Sonia Evans est une chanteuse anglaise née à Liverpool. Avant de devenir chanteuse, elle s’était fait connaître en Angleterre en tournant dans des soap-opéras comme « Bookside » (sur Channel 4) et « Bread » sur la chaîne BBC 1.

Fait inhabituel à l’époque, c’est Sonia elle-même qui entra en contact avec le producteur Pete Waterman pour faire partie, elle aussi de l’écurie de production musicale Stock/Aitken/Waterman qui avait déjà fait d’artistes tels que Rick Astley, Jason Donovan ou Kylie Minogue des stars.

Dotée d’une voix aussi puissante et intéressante que celle de Kylie et d’une personnalité effervescente, elle s’était déjà faite remarquée par le producteur Pete Waterman dans un télé-crochet radiophonique qu’il présentait avant de venir directement le voir en fin d'émission afin de lui demander de la produire, ce qui fut fait dès le mois de juin 1989.

C’est effectivement en juin 1989 que sort son 1er single « You’ll Never Stop Me Loving You » et on peut dire que l’essai fut concluant puisque ce single se classe très vite à la 1ère place des ventes de singles en Angleterre ainsi qu’en Irlande.

Cet album « EVERYBODY KNOWS » sorti le 23 avril 1990 est considéré par de nombreux admirateurs du trio de producteurs Stock/Aitken/Waterman comme l’un de leurs albums les mieux produits et les plus réussis et à raison car il n’y a en effet aucun titre qui soit mauvais sur ce disque.








01. YOU’LL NEVER STOP ME LOVING YOU 3:24
02. EVERYBODY KNOWS 3:28
03. LISTEN TO YOUR HEART 3:27
04. SOMEONE LIKE YOU 3:55
05. COUNTING EVERY MINUTE 3:32

06. CAN’T FORGET YOU 3:26
07. NOW I’M WITHOUT YOU 3:30
08. CAN’T HELP THE WAY THAT I FEEL 3:33
09. CLIMB TO THE TOP OF A MOUNTAIN 3:38
10. END OF THE WORLD 3:35

11. YOU’LL NEVER STOP ME LOVING YOU kiss mix 6:43

Note : 10 sur 11

Tous les titres sont dans la même veine « dance music » que les titres de Kylie Minogue de l’époque comme « Better The Devil You Know » ou « What Do I Have To Do » et le seul titre un peu plus lent, la reprise « End Of The World » est aussi réussie que belle et charmante.

Presque tous les titres sont bien sûr écrits et composés par Mike Stock, Matt Aitken & Pete Waterman à l’exception des titres « End Of The World » qui est une reprise de la chanteuse de country américaine Skeeter Davis (sortie à l’origine en 1962) ainsi que « Someone Like You », « Now I’m Without You » et « Climb To The Top Of A Mountain » écrits et composés par Phil Harding, Ian Curnow et Bill Clift.

En effet en 1990 le trio Stock/Aitken/Waterman était tellement occupé à l’époque avec plein d’artistes qu’ils commençaient à déléguer (enfin dirons certains) l’écriture de certains titres des albums qu’ils produisent à des équipes de confiance de leur maison de disques PWL (Pete Waterman Limited) comme les remixeurs maison Phil Harding et Ian Curnow.

Ces derniers finiront eux-mêmes par produire par la suite d’autres artistes comme le groupe de rap/dance anglais East 17 par exemple.

Et c’est une très bonne chose ici car personnellement je trouve que « Someone Like You » et « Now I’m Without You » en particulier font partie des meilleurs titres de cet album. Ils ajoutent une fraîcheur et une légèreté bienvenue dans les titres plutôt convenus composés par le trio S/A/W, même s’ils ne sortiront pas en single.

La raison d’ailleurs pour laquelle ces titres ne sont pas sortis en single bien qu’ils sortent clairement du lot vient du fait que cet album a été composé au jour le jour et au moment où les titres « Someone Like You », « Now I’m Without You » et « Climb To The Top Of A Mountain » ont été terminés, 4 singles avaient déjà été extraits de l’album.

Le 1er single « You’ll Never Stop Me Loving You » sorti le 12 juin 1989 est le single qui a eu le plus de succès. Le 2ème single « Can’t Forget You » sorti le 25 septembre 1989 est nettement moins bon et ne s’est classé que 17ème des ventes en Angleterre, ce qui a poussé le trio à composer d’autres titres plus efficaces par la suite.

Comme par exemple le formidable « Listen To Your Heart » (classé 10ème en Angleterre) dont la légèreté n’a d’égale que son efficacité en comparaison du 2ème single plutôt plan-plan et mélancolique, c’est le jour et la nuit. 

Juste avant la sortie de l’album le 26 mars 1990 sortira un 4ème single « Counting Every Minute » presque aussi efficace, et classé, lui, 16ème au Royaume-Uni.

Et ce n’est qu’après la sortie de tous ces singles-là que l’album est finalement sorti le 23 avril 1990 (et que figuraient parmi les derniers titres composés, les pépites écrites et arrangés par le roi du remix Phil Harding et ses acolytes le remixeur Ian Curnow et le parolier Bill Clift.

Sonia participera ensuite avec Big Fun (un groupe de l’écurie Stock/Aitken/Waterman) au single « You’ve Got A Friend » dont les bénéfices seront reversés à une œuvre de charité. Ce titre, lui, ne figure pas sur l’album, et pour cause, il a été composé après l’album, ce single est sorti le 11 juin 1990.

Mais un 5ème et dernier single sortira extrait de l’album « EVERYBODY KNOWS », c’est la magnifique ballade « End Of The World » qui clôture en beauté l’album (sauf sur l’édition CD ou c’est une version courte du remix « Kiss Mix » de son 1er single « You’ll Never Stop Me Loving You » qui clôture l’album).

La version longue du « Kiss Mix » est désormais disponible sur la ré-édition de l’album « EVERYBODY KNOWS » sortie le 28 septembre 2010 par la maison de disques Cherry Red Records sous son label Cherry Pop. 

Cette version longue (de 8 minutes au lieu de 6 minutes 42) avait été écartée à l’origine pour ses râlements érotiques intégrés en fin de remix qui rendait le tout pas très approprié pour la jeune audience des fans de Sonia (lol).

J’aurais l’occasion de revenir sur cette ré-édition de l’album très réussie, qui comporte outre tout l’album avec un son remasterisé de toute beauté, les remixes versions longues des 4 premiers singles ainsi que 2 titres inédits « Better Than Ever » la face B du single de « Listen To Your Heart » et « Let’s Have A Party », un titre rétro de style 60s.

Ce qui est très original sur la pochette de cet album, c’est que, puisque 4 singles avaient déjà été sortis de cet album avant même qu’il sorte c’est que l’on retrouve en petites vignettes sur la pochette recto de cet album, les photos pleines pages des 4 premiers singles de Sonia en plus de la photo principale sur le recto de la jaquette de ce disque (une idée géniale et très originale je trouve).

Le titre de l’album « EVERYBODY KNOWS » utilise le double-sens du mot « know » en anglais qui veut à la fois dire « sait » comme dans les paroles de la chanson du même nom (everybody knows, how you made me cry : traduction : tout le monde sait, comme tu m’as fait pleurer) mais know veut dire également « connait » car ainsi sur la jaquette, S/A/W a mis exceptionnellement le nom de l’album au-dessus du nom de l’artiste ce qui donne Everybody Knows Sonia (autrement dit : tout le monde connaît Sonia) : une idée originale, il suffisait d’y penser.

Personnellement je mets une note de 10 sur 11 à cet album car même si le remix « Kiss Mix » de la chanson « You’ll Never Stop Me Loving You » est original car basé sur le titre « French Kiss » de Lil’ Louis (sur lequel l’animateur français Lagaf’ avait lui aussi basé son titre parodique « Bo Le Lavabo »), le remix version longue original de la chanson aurait été préférable selon moi, mais bon…

L’album « EVERYBODY KNOWS » se classe 7ème des ventes d’albums en Angleterre et y sera disque d’or là-bas avec plus de 100 000 exemplaires vendus.

A l’époque Sonia était alors en Angleterre, la seule artiste féminine à avoir réussi à classer ses 5 premiers singles dans le TOP 20 des ventes de singles. Une prouesse encore aujourd’hui uniquement égalée par la chanteuse anglaise Louise et l’ex-Spice Girl Mélanie C.

Après le succès de l’album « EVERYBODY KNOWS » des discussions ont commencé entre Sonia et les producteurs Stock/Aitken/Waterman pour la préparation d’un 2ème album mais ne réussissant pas à se mettre d’accord sur le style à adopter pour ce 2ème album, Sonia quittera l’écurie Stock/Aitken/Waterman pour rejoindre le producteur Simon Cowell pour ses disques suivants.

Ceux-ci malheureusement ne rencontreront pas le même succès, même si en Angleterre, au début toutefois les premiers résultats furent encourageants tout de même puisque l’un de ses singles suivants « Better The Devil You Know » (qui n’a rien à voir avec le titre bien connu et du même nom sortis par Kylie Minogue en 1990) s’est classé tout de même 15ème des ventes de singles au Royaume-Uni.

Quoi qu’il en soit, ce 1er album de Sonia est une réussite indéniable et son écoute, encore aujourd’hui reste très agréable et ne sonne pas aussi démodé que la plupart des premiers titres sorti par Kylie ou Jason qui ont peut-être un peu plus mal vieilli, mais à peine.

Cet album reste d’ailleurs à mes yeux bien meilleur que le 2ème album de Kylie Minogue « ENJOY YOURSELF » qui malgré des singles imparables avait quelques titres faiblards qui me donnent encore aujourd’hui un peu l’impression que Stock/Aitken/Waterman avaient misé en 1989 un peu plus sur leur nouvelle égérie Sonia que sur Kylie Minogue et l’album « ENJOY YOURSELF »  est du coup nettement moins bon et efficace (bien que sa qualité reste honorable) dans l’ensemble que ce formidable album « EVERYBODY KNOWS ».

Ici sur Youtube, le clip de son 1er tube,
l’inégalable et inoubliable « You'll Never Stop Me Loving You » :

dimanche 19 mars 2017

Indra – Yesterday Is History (Tomorrow Is A Mystery) 23 septembre 1993


3ème et dernier extrait de « TOGETHER TONIGHT » le 2nd album d’Indra, le titre « Yesterday Is History (Tomorrow Is A Mystery) » (traduction : hier c’est le passé – de l’histoire ancienne – mais demain est un mystère) est le 1er d’une longue liste de singles de Indra à ne plus passer la porte du classement des meilleurs ventes de singles en France, le fameux TOP 50.

Personnellement j’aime beaucoup cette chanson (c’était pour moi après le tube « Gimme What’s Real » la 2ème meilleure chanson de tout l’album mais son échec commercial était inévitable et ce, je pense pour plusieurs raisons.

Tout d’abord car la sortie en 2ème single du slow « Rescue Me » a sans doute beaucoup déconcerté les fans plus habitués à la Indra, reine de la dance music plutôt qu’à la Indra crooneuse que l’on entend sur ce titre.

Et ensuite surtout car aucune version de ce titre n’est pleinement satisfaisante : la version album de 4 minutes 24 (la plus belle de toutes ces versions je pense, même si c’est celle qui a le tempo le plus lent) est très jolie mais avait juste besoin d’être un peu boostée pour en faire une version single plus moderne et avec un peu plus de punch pour la rendre un petit peu plus commerciale dans le but d'en faire un succès.

Quant aux 2 autres versions, la version single présente sur ce disque appelée « radio edit » de 3 minutes 52 a certes plus de punch et une nouvelle mélodie techno au tout début vraiment intéressante mais la nouvelle batterie techno archi-présente et survitaminée est trop aggressive pour être vraiment plaisante je trouve.

Mais sinon dans cette nouvelle version « radio edit » qui commence par Indra qui dit sans musique en introduction « Repeat baby after me, yesterday is history, tomorrow is a mystery, yesterday is history, tomorrow is a mystery yeah hey yeah » la musique a été mise à jour avec beaucoup de goût et les nouveaux sons utilisés sont très sympas mais c’est donc dommage que la batterie gâche tout.

Quant à la 3ème et dernière version single remix qui existe de cette chanson, version que l’on retrouve sur le « BEST OF » d’Indra sorti 6 mois plus tard le 25 mars 1994 et qu’elle a même interprété sur les plateaux télé en exclusivité pendant la promotion du single est, elle, la version la pire car la moins inspirée.

Cette version de 4 minutes tout pile appelée sur le best of « Total Remix » qui commence avec une intro proche de la version « radio edit » (à l’exception de la partie « Repeat baby after me » a certes un nouveau son beaucoup plus joli et esthétique pour la nouvelle mélodie de la version single qui cette fois figure à la fois au début du morceau et presque après chaque refrain (une très bonne idée je trouve) mais cette dernière version bénéficie malheureusement de la même nouvelle batterie agressive que la version « radio edit » et un instrumental bien plus décevant et moins inventif.

Cette multiplication des versions (album, single, prestations télé) sans qu’aucune soit vraiment une réussite est sans doute ce qui a pu semer le trouble. Le même problème se répète en juin 1994 avec le single de « Save My Life » 2ème extrait du « BEST OF » bien que « Save My Life » a, différentes versions bien plus réussies que celles de « Yesterday Is History ».

La chanson « Yesterday Is History » est composée par Jeff Jacobs du groupe Foreigner et Walter Taieb sous son pseudonyme de « Eddy Beatboxking » : pseudo utilisé à la fois sur les disques de Indra et de la chanteuse de dance music australienne Rozlyne Clarke.

Le titre est comme d’habitude à l’époque, produit par le découvreur d’Indra Paul Taiclet et son producteur officiel Orlando (le frère de la chanteuse Dalida).

Mais c’est Peter Kitsch, de son vrai nom Pierre-François Richeux, qui a remixé à la fois la version « radio edit » du CD Single et la version « total remix » présente sur le « BEST OF ».



On lui doit également le titre « Quelque Chose Dans Tes Yeux » qu’il a co-composé avec le chanteur Chris Keller pour le boyband français G. Squad sur leur album éponyme sorti en 1997. Il a également co-composé entre autres avec Joachim André Garraud le titre de David Guetta « People Come People Go » présent sur l'album « JUST A LITTLE MORE LOVE » sorti en 2002.

Malheureusement à l’époque je n’ai pas pu trouver le Maxi-CD de « Yesterday Is History » à mon grand regret car j’aurais bien aimé avoir la version longue extended de cette chanson, que même grâce à Internet aujourd’hui, je n’ai toujours pas pu retrouver. Je pense que je me rabattrais bientôt sur une recherche du CD Maxi sur ebay ou price minister pour compléter ma collection des maxis CD d’Indra.

Mais j’ai toutefois acheté à l’époque le CD 2 titres français, que je vous présente ici.

CD SINGLE FRANÇAIS DE « YESTERDAY IS HISTORY » :




1. YESTERDAY IS HISTORY (TOMORROW IS A MYSTERY) radio edit 3.52
2. YESTERDAY IS HISTORY (TOMORROW IS A MYSTERY) instrumental version 4.04

Le support CD single français de « Yesterday Is History » de type miroir une fois de plus comporte 2 versions, la version single appelée « radio edit » de 3 minutes 52 et son instrumental ou hélas, la voix d’Indra est présente sur tous les refrains, ce que je n’appellerais donc pas un vrai instrumental, dommage.

Sur cette version instrumentale, contrairement à sa version single, Indra reprend un refrain supplémentaire à 3 minutes 49, là où elle laisse la voie libre pour quelque secondes seulement à la musique sur la version « radio edit » en titre 1 du CD ?! Bizarre, bizarre, enfin bref.

Même si je n’ai pas réussi à avoir encore le CD Maxi de cette chanson, on peut trouver sur Internet des informations sur celui-ci qui comprenait, outre les 2 titres-ci, la version longue « extended » dance de « Yesterday Is History », mais aussi une version longue « Technotrance » et l’adaptation par Indra du tube de Claude François et Etienne Roda-Gil « Alexandrie Alexandra ».

Cette reprise de cloclo, sera également présente à la fin du 1er « BEST OF » de la chanteuse sorti en 1994 en piste 15. Personnellement je ne suis pas fan des reprises en général, même lorsqu’elles sont particulièrement bien exécutées.

Aussi je n’aime pas trop cette version. Je ne suis pas un grand fan de clo-clo mais cette version n’ajoute pas grand-chose à la chanson originale et est, même musicalement, assez pauvre je trouve. Et malgré toute l’admiration que j’ai pour Indra, j'avoue que ce n’est pas un titre que j’écoute très souvent, j’ai du l’écouter 2/3 fois en tout et je n’ai pas plus que ça l’envie de l’écouter davantage.

Le single de « Yesterday Is History » a connu 2 supports CD (CD Single et CD Maxi), une cassette-single (comme c’était l’habitude à l’époque) et 2 supports Maxi dont le 1er reprenait les titres du Maxi CD. Je n'ai pas les supports ci-dessous, ce qui explique les scans de très mauvaise qualité car ils proviennent d'Internet.

CASSETTE SINGLE FRANÇAISE DE « YESTERDAY IS HISTORY » :



MAXI-CD FRANÇAIS DE « YESTERDAY IS HISTORY » :



1ER MAXI 45 TOURS DE « YESTERDAY IS HISTORY » :


Quant au 2ème support maxi beaucoup plus rare celui-ci, il intègre la version longue de 5 minutes 55 appelée « Remix Club » du fameux « Total Remix » présent sur le « BEST OF » de 1994 en piste 9 ainsi qu’une autre version longue très rare dont moi-même je ne sais rien le « Flying Mix » qui dure 6 minutes 11 si l’on en croit le site spécialisé dans les disques rares « Discogs.com ».

2ÈME MAXI 45 TOURS DE « YESTERDAY IS HISTORY » :


Même si je n’ai pas eu le Maxi-CD de « Yesterday Is History », je suis tout de même très content d’avoir eu à l’époque le CD single car cette version « radio edit » et son « instrumental » sont quand même pas mal et surtout qu’on ne les retrouve plus aujourd’hui sur aucun des albums et best-of d’Indra sortis récemment ou non, ce qui la rend plutôt rare mais si elle n’est pas une réussite complète.

Il n’existe hélas à ma connaissance pas de vidéo-clip officiel de cette chanson, mais on trouve sur Internet 2 ou 3 prestations télé d’Indra interprétant « Yesterday Is History » ainsi qu’une prestation de la chanteuse sur ce titre au 1er Dance Machine.

« Dance Machine » était une série de concerts produite et diffusée à l’époque par la chaîne autrefois plus musicale et aujourd’hui plus généraliste M6 (Métropole Télévision) où se produisaient à l’époque toutes les vedettes plus ou moins éphémères (dont la plupart des boysbands et les artistes de dance et de techno). Cette série de concerts étaient diffusés sur M6 avec à chaque fois de bonnes parts d’audience.

Comme elle est plutôt rare, voici la version « radio edit » de « Yesterday Is History » interprétée par Indra au 1er « Dance Machine ». Même si la prestation est clairement en playback, je reste toujours admiratif de l’énergie qu’Indra dépensais toujours à l’époque dans toutes ses prestations scéniques.

Pour voir Indra interpréter « Yesterday Is History » au 1er Dance Machine sur Youtube, c’est par ici :


vendredi 24 février 2017

Kylie Minogue – Rhythm Of Love (11 novembre 1990)


3ème album de Kylie Minogue, « RHYTHM OF LOVE » est l’album à partir duquel Kylie Minogue a décidé de reprendre un peu son destin en main et de ré-inventer son image pour la première fois vers une nouvelle Kylie : plus indépendante, plus sexy afin d’être enfin reconnue comme autre chose qu’une simple potiche à la solde de ses producteurs de l’époque Mike Stock, Matt Aitken et Pete Waterman.

Et qui pourrait la blâmer d’avoir voulu corriger son image, surtout lorsque l’on voit les derniers vidéo-clips sortis en 1989 par Stock/Aitken/Waterman pour les titres « Hand On Your Heart » : un clip charmant mais détesté par Kylie elle-même ou surtout le clip de « Never Too Late » et tous ses déguisements (ou si certains étaient sexy, d’autres en revanche, étaient du plus grand ridicule : le costume du cow-boy qui orne la pochette du disque en particulier me vient à l’esprit).

4 singles seront extraits de l’album « Better The Devil You Know », « Step Back In Time », « What Do I Have To Do » et « Shocked » (appelés à l’époque le quartet doré de sa carrière), tous avec des vidéo-clips plus sexy et avant-gardistes qu’auparavant.

En effet ce changement de direction et d’image est sans appel lorsque l’on regarde le clip énergique et résolument moderne de « Better The Devil You Know », surtout en comparaison des vidéo-clips qui l’ont précédé.

Ce premier morceau sorti avant l’album fin avril 1990 est non seulement un changement radical et bienvenu au niveau visuel (à voir dans son vidéo-clip) mais aussi au niveau sonore. Exit la pop insouciante et bubble-gum pour un son nouveau résolument plus moderne et orienté davantage vers la dance music que vers la pop.

Ajoutons à cela l’utilisation extensive et nouvelle surtout à partir de ce disque-ci dans les batteries des  très nombreux et frénétiques « closed hi-hats » (ou charlestons fermés) dans la plupart des morceaux de l’album, ceci donnant une impression accentuée de vitesse aux morceaux.

On retrouve cet effet d’instruments en suractivité sur des titres tels que « Better The Devil You Know », « What Do I Have To Do », « Secrets » mais aussi sur « I’m Over Dreaming (Over You) », le titre du 2ème album qui a été remixé spécialement pour la face B du 45 tours de « Better The Devil You Know » en une version plus moderne.

Après « Better The Devil You Know », le 2ème single prévu fin 1990 n’était pas « Step Back In Time » à l’origine mais « What Do I Have To Do » qui a été repoussé à Janvier 1991 pour permettre la création d’une nouvelle version plus légère que la version album, qui était, elle, plus surchargée en sons.

Moi personnellement je préfère nettement la version album malgré tout que je trouve plus plus énergique et entraînante et surtout car elle ne comprend pas encore les samples hurlants, inutiles et un peu ridicules qui ont été rajoutés par la suite sur la nouvelle version single de 1991 (les « What’s that sound ? » « P-p-p-p- Play it ! » ou encore « Let’s get a little information to work with »).

 « RHYTHM OF LOVE » est aussi en Angleterre, l’album à partir duquel sur les pochettes de disques, elle n’était plus appelée « Kylie Minogue » mais juste « Kylie ». C’est vrai après tout, comme dans le monde de la musique, il n’y a pas 2 chanteuses qui portent son prénom, pourquoi se compliquer la vie inutilement.

« Tears On My Pillow » est donc le dernier single à porter la mention « Kylie Minogue » en entier sur les disques de la chanteuse à ce moment-là. Une volonté de simplification que malheureusement la maison de disques française n’avait clairement pas comprise puisqu’elle a toujours écrit « Kylie Minogue » en entier sur les pochettes de singles françaises.

Ce qui était inutile car même en France, on commençait à bien connaître Kylie et cela a surtout donné, de nombreuses fois, des pochettes surchargées bêtement comme celles des singles de « Better The Devil You Know » ou de « What Do I Have To Do » qui comportent non seulement l’écriture « Kylie » des pochettes anglaises originales, auxquelles elle a cru bon de rajouter une 2ème mention « Kylie Minogue » sur le dessus ainsi que le titre de la chanson rajouté une 2ème fois !

POCHETTE ANGLAISE DE « BETTER THE DEVIL... » et « WHAT DO I HAVE TO DO » :



POCHETTE FRANÇAISE  DE « BETTER THE DEVIL... » et « WHAT DO I HAVE TO DO » :



C’est d’autant plus ridicule que pour la pochette de l’album « RHYTHM OF LOVE » elle-même, la pochette française a laissé écrit simplement « Kylie » contrairement aux singles. Bref, la logique de la branche de CBS/Columbia/Sony Music en France m’échappe vraiment (s’il y en avait une).













01. BETTER THE DEVIL YOU KNOW 3.53
02. STEP BACK IN TIME 3.08
03. WHAT DO I HAVE TO DO 3.43
04. SECRETS 4.07
05. ALWAYS FIND THE TIME 3.36
06. THE WORLD STILL TURNS 4.00

07. SHOCKED 4.48
08. ONE BOY GIRL 4.34
09. THINGS CAN ONLY GET BETTER 3.57
10. COUNT THE DAYS 4.23
11. RHYTHM OF LOVE 4.14

Note : 11 sur 11
Le meilleur titre : « Better The Devil You Know »
Les meilleurs titres (hors singles) :
« Things Can Only Get Better » et « Always Find The Time » ex-aequo
Il n’y a pas de mauvais titre sur ce disque, mais on va dire que les plus faiblards sont sans doute :
« The World Still Turns », « Count The Days » et « Rhythm Of Love » même si je les aime beaucoup.

Mais revenons justement à cet album « RHYTHM OF LOVE » c’est pour moi ni plus ni moins que le meilleur album de tout le répertoire de Kylie et ce, encore aujourd’hui ou seuls, pour moi, « X » et « FEVER » sont presque aussi bons, sans lui arriver toutefois à la cheville. C’est la raison pour laquelle je lui ai mis une note de 11 sur 11.

Ce qui ne veut pas dire que je suis dingue de tous les titres, mais comme je l’ai déjà dit plus haut, il n’y a pas de mauvais morceau ici et je les aime tous pour différentes raisons car de nombreux titres, même si je n’étais pas fou d’eux au départ comme « The World Still Turns » (que j’adore aujourd’hui), « Count The Days » ou « Rhythm Of Love » , ils ont fini par m'apprivoiser avec le temps je l’avoue et ils apportent une touche de fraîcheur et de différence par rapport aux autres morceaux (sans pour autant nuire gravement à l’unité de l’ensemble) qui fait du bien aussi lorsque l’on écoute l’album en entier.

En effet, plus j’écoutais ces morceaux là et plus progressivement je les aimais davantage même si au départ j’étais surtout fou de « What Do I Have To Do », « Secrets », « Always Find The Time » et « Things Can Only Get Better ».

Des 4 singles sortis je suis un peu moins fan de « Step Back In Time » et « Shocked », j’aurais nettement préféré la sortie en single de « Always Find The Time », « One Boy Girl » ou « Things Can Only Get Better ».

Ces 2 derniers titres ont d’ailleurs bénéficié de versions longues que l’on retrouve sur les compilations de remixes australiennes « Greatest Remix Hits » volume 3 et 4 : une preuve qu’ils ont sans doute été sérieusement considérés pour une sortie en single comme cela a été le cas pour « Too Much Of A Good Thing » du 4ème album « LET’S GET TO IT » : autre simple chanson d’album dont une version longue existe également.

Bien que du temps de « LET’S GET TO IT », toutes les chansons un peu pop ont chacune eu droit à une version longue. Vraiment on avait du temps à perdre chez Stock et Waterman en 1991 même si c'est aujourd'hui pour notre plus grand plaisir car j'adore les versions longues de « Let's Get To It », « Live And Learn » ou « Right Here Right Now ».

« Things Can Only Get Better » : un des titres préférés de nombreux fans et a été lui aussi très sérieusement considéré pour sortir en single si l’inédit « What Kind Of Fool (Heard All That Before) » ne lui avait pas été préféré à la dernière minute pour faire la promotion de la compilation « GREATEST HITS » en 1992, le remix de « Things… » est donc naturellement devenu sa face B.

Mais le remix version courte qui figure en face B du single de « What Kind Of Fool » est certes plus furieusement électronique encore que la version de cet album, je continue à lui préféré cette version-ci dont l’introduction est juste fabuleuse, à mon humble avis.

Cet album signifie pour Kylie Minogue non seulement le début de l’indépendance visuelle, sonore mais aussi au niveau de l’écriture. En effet, Kylie a rejoint avec cet album le club très restreint des artistes des écuries Stock/Aitken/Waterman à participer à l’écriture de leurs propres chansons (avec Bananarama, Dead Or Alive ou Rick Astley).

Car en effet sur ce disque, c’est la première fois que Kylie participe à l’écriture de ses chansons et c’est le premier de ses albums période Stock/Aitken/Waterman où tous les titres ne sont pas uniquement écrits et composé par le trio de producteurs (si on ne compte pas les reprises de « The Loco-Motion » et « Tears On My Pillow » sur les 2 précédents albums bien sûr).

Elle co-écrira la magnifique ballade « The World Still Turns » avec Mark Leggett et Michael Jay Margules. Ce dernier écrira également « Cross My Heart » pour Eighth Wonder en 1987, « Bounce Back » et « Wrong Number » pour Alisha en 1990 ainsi que des titres pour le groupe Menudo (ex-boysband de Ricky Martin) ainsi que pour Celine Dion sur son album « FALLING INTO YOU » en 1996.

Quant à Mark Leggett il écrira « The Meaning Of The Word » et participera au titre « Spirit Of Love » de Laura Branigan sur son album « TOUCH » sorti en 1987 et participera à l’écriture de titres également pour Alisha.

En face B de l’album Kylie Minogue co-écrira le titre énergique « One Boy Girl » avec Willie Wilcox (de son vrai nom John Griffitt Wilcox) qui composera également entre autres « Got To Find Love » pour les Pointer Sisters en 1981  ainsi que « We Connect » pour la chanteuse américaine Stacey Q en 1986.

Kylie co-écrira également la chanson qui donne son titre à l’album « Rhythm Of Love » ainsi que le morceau « Count The Days » avec Stephen Bray : le compositeur américain que l’on ne présente plus et qui a très souvent co-composé beaucoup de tubes dans les années 80 pour Madonna de 1983 à 1989 dont « Into The Groove » ou « Express Yourself ».

Les autres titres sont, quant à eux, toujours écrits par Mike Stock, Matt Aitken et Pete Waterman.

L’album « RHTYHM OF LOVE » a été enregistré pendant le printemps et l’été 1990, Kylie alors âgée de 22 ans a souhaité se présenter à partir de cet album sous une nouvelle image à la fois de reine de la dance music (abandonnant un peu la pop facile de ses débuts) et de femme plus sexy. Les journaux ont d’ailleurs appelé sa nouvelle image à partir de ce moment-là « Sex Kylie ».

Cette nouvelle image lui avait été largement inspirée par son nouveau petit ami de l’époque le chanteur Michael Hutchence, leader du groupe de rock australien INXS. C’est aussi pour lui qu’elle quittera son précédent petit ami le chanteur australien Jason Donovan avec qui elle chantait en duo en 1988-89 l’un de ses plus gros tubes de la période précédente « Especially For You ».

C’est aussi lors de la période de l’enregistrement de cet album où Kylie collaborait avec de nombreux autres auteurs/compositeurs qu’à été écrit le titre « I Am The One For You » co-écrit par Kylie, le remixeur pro Phil Harding et son acolyte de toujours Ian Curnow. Ce titre ne sera rendu disponible que 8 ans plus tard sur la compilation de remixes australienne « Greatest Remix Hits 4 ».

L’album « RHYTHM OF LOVE » a été très bien reçu par les critiques musicaux qui ont presque tous encensé sa production dynamique et les progrès vocaux de Kylie Minogue sur ce disque. Encore aujourd’hui ce disque est considéré comme le meilleur de sa période Stock/Aitken/Waterman qui s’étendait de 1988 à 1993.

Il a été disque d’or en Angleterre et en Espagne (avec 100 000 exemplaires vendus en Angleterre et 50 000 en Espagne) et a été certifié disque de platine dans son Australie natale avec 70 000 exemplaires vendus.

Dans les classements français même si les ventes de l’album « RHYTHM OF LOVE » n’ont pas été aussi impressionnantes, les singles eux, se sont bien défendus même si leurs scores restent en deçà de ceux de ses premiers titres.

« Better The Devil You Know » sera 13ème du TOP 50 des ventes de singles en France, « Step Back In Time » sera 23ème et « What Do I Have To Do » sera 50ème. Le 4ème single « Shocked » lui ne sera pas classé chez nous.

Il faut dire qu’à de rares exceptions près, les singles de Kylie font rarement des étincelles en France et ce, même lorsqu’ils sont de gros succès à l’étranger à quelques exceptions près comme « Can’t Get You Out Of My Head » numéro 1 chez nous, « I Should Be So Lucky » 4ème, « The Loco-Motion » 5ème, « Hand On Your Heart » 8ème , « Got To Be Certain » 9ème, « Confide In Me » et « In My Arms » 10èmes.

La chanson titre « Rhythm Of Love » est loin d’être mon titre préféré de l’album qui serait plutôt « What Do I Have To Do » pour les singles et « Things Can Only Get Better » et « Always Find The Time » pour les titres d’album mais je suis très fier d’avoir trouvé sur Youtube, une des rares prestations télé de Kylie interprétant « Rhythm Of Love » surtout que ce n’était pas un single !

Pour une prestation télé de Kylie chantant « Rhythm Of Love » sur Youtube, c’est par là :



jeudi 16 février 2017

Indra – Rescue Me (19 avril 1993)



« Rescue Me » est le 2ème single extrait de « TOGETHER TONIGHT », le 2ème album d’Indra. Après le tube dance « Gimme What’s Real » classé 16ème au TOP 50 français (soit un point de mieux que le single précédent « Tell Me » classé 17ème), Indra propose en 2ème single le 1er slow de sa carrière à sortir en single : la piste 5 de l’album sorti le 10 décembre de l’année précédente qui se classe 38ème du TOP. 

Un score tout à fait honorable pour un slow qui sort un peu avant l’été. Pour sa sortie en single « Rescue Me » bénéficiera d’une version de 15 secondes plus courte que la version album ou les parties vocales d’Indra ont été intégralement re-chantées. En effet non seulement sur cette version la voix d’Indra est plus en avant par rapport à la musique mais sa voix y est aussi plus assurée.

Une preuve de la réussite de ses efforts à tenter de gagner en assurance et en tessiture au niveau de sa voix. La version album durait 4 minutes et 57 secondes, la version single remix fait 4 minutes et 42 secondes (contrairement à ce que prétend la pochette du CD-Single qui affiche, lui, une durée de 4 minutes 15.

Personnellement j’ai été plutôt surpris du choix de « Rescue Me » comme 2ème single car je m’attendais plutôt à la sortie de la chanson-titre de l’album « Together Tonight » dont les parties samplées « Together, together, together tonight, together to-together » rappelaient « Let’s Go Crazy » son 1er single et où la mélodie principale au saxophone rappelait, elle, « Temptation » son 3ème single.

C’est un choix artistique courageux donc, surtout lorsque l’on sait aujourd’hui avec le recul, que ce sera le dernier single d’Indra à pousser avec succès les portes du classement des ventes de singles en France.

En effet il faudra attendre ensuite 2005 soit près 12 ans avant qu’un autre single d’Indra se classe au TOP 50 français (avec le titre « Besoin De Vous » en duo avec le chanteur Frédéric Lerner qui sera classé 47ème en janvier 2005).

Et ce, malgré de très nombreux singles dance de qualité qui ont suivi comme son prochain single de cette période « Yesterday Is History (Tomorrow Is A Mystery » sorti en septembre 1993, le très bon « Save My Life » sorti en juin 1994 ou encore les excellents quoiqu’assez similaires en style « Anywhere » et « We Belong Together » respectivement sortis en mai et novembre 1995).

De là à dire que sa première petite traversée du désert est uniquement due à la sortie mal avisée de « Rescue Me » en single, je n'irais pas jusque-là, même si j'avoue que, intérieurement je le pense un peu personnellement.

Car Indra a toujours été connue et vue en France comme la reine de la dance music. Cela ne veut pas donc dire qu'elle est éternellement condamnée à faire des titres qui bougent, mais c'est juste que c'est l'image qui a toujours été donnée d'elle et ce, encore aujourd'hui, donc...

Le titre « Rescue Me » sortira sous 3 supports différents : un CD single, une cassette single et un Maxi 45 tours.

CASSETTE SINGLE DE « RESCUE ME » :


MAXI 45 TOURS DE « RESCUE ME » :


En ce qui me concerne j’ai acheté dès sa sortie le CD single (n’ayant jamais été un fan des supports enregistrés en K7 et ayant abandonné tous les supports vinyles en 1991 déjà).

CD SINGLE DE « RESCUE ME » :





1. RESCUE ME version single 4.42
2. DO YOU WANT TO PARTY 3.34

Le CD lui-même est à nouveau un de ces fameux disques miroir très prisés au début des années 90 (dont il est très difficile de faire des scans corrects mais qui sont toujours très beaux en vrai, je trouve - sans oublier leur côté très pratique aussi pour le côté miroir). 

Sur ce CD Single, on retrouve donc en piste 1 la version single de « Rescue Me », qui a été remixée très légèrement (en plus des parties vocales entièrement ré-enregistrées par Indra : c’est surtout flagrant dans les couplets (avec une voix plus présente et plus assurée), le 2ème couplet ajoute même un soupir additionnel (« ah ») de Indra après la phrase « Still I feel afraid to move »).

On doit cette version courte très légèrement remixée à Orlando (le frère de Dalida et producteur de Indra) et à Thierry Rogen : un ingénieur du son très présent entre autres dans le début de la carrière de Mylène Farmer. En effet Rogen remixera en étroite collaboration avec Laurent Boutonnat tous les tubes de Mylène de 1986 à 1992.

En piste 2 sur le CD single on retrouve la chanson rap « Do You Want To Party » qui était la piste 1 de l’album « TOGETHER TONIGHT » et qui comprend un rap du chanteur Harold Lee que l’on retrouve également sur le titre rap plus mélancolique « Mister Casanova » en piste 7 sur le même album.

Même si je ne suis pas fan de rap en général, sur les 3 titres rap que comporte l’album « TOGETHER TONIGHT » (avec « Mister Casanova » et « Just Do It (Whatever It Takes) », je me dois d’admettre que « Do You Want To Party » est le plus efficace.

Il est dit sur la fiche Wikipedia française de l’album « TOGETHER TONIGHT » que cet album a été concocté par des équipes qui ont travaillé avec Michael Jackson et Madonna (il va falloir que je creuse un peu avant mon article sur l’album à venir,  pour être sûr que c’est vrai).

Ce qui est évident en tout cas c’est que l’on retrouve sur « Do You Want To Party » exactement le même style de batterie que l’on peut entendre sur les titres « Jam » ou « Why You Wanna Trip On Me » de l’album « DANGEROUS » de Michael Jackson.

Une anecdote amusante me vient d’ailleurs à l’esprit sur « Do You Want To Party ». En 1993 lorsqu’Indra fait la promotion de cet album dans une émission de télévision présentée par Christophe Dechavanne, la régie de l’émission annonce que l’on va écouter en exclusivité un morceau de l’album et lance ce titre.

A la grande surprise d’Indra (cela pouvait se lire sur son visage à ce moment-là) mais une fois le moment d’étonnement passé, son côté professionnel reprend le dessus et elle quitte la table et sa place assise ou elle était alors interviewée pour nous faire une chorégraphie endiablée en assurant le playback sur ce titre.

Regardant ce programme en famille et n’étant vraiment pas fan de rap (alors là vraiment pas), j’étais encore plus gêné qu’Indra qu’ils aient choisi ce titre-ci pour faire la promotion de ce disque alors qu’il y avait de bien meilleurs morceaux à choisir comme « Together Tonight » ou « I Need Your Love » bien plus représentatifs du contenu de cet album (qui n’a, faut-il encore le rappeler, que 3 titres rap) mais bon…

J’avais pensé à ce moment-là que si j’étais Indra, la prochaine fois, je ne mettrais plus de titre rap en piste 1 des prochains albums (et ce que me faire sourire aujourd’hui c’est que c’est le cas), plus jamais Indra n’a commencé un de ses albums avec un titre rap, même si bien d’autres titres rap persistent sur ses albums. La preuve dès l’album suivant avec « ANYWHERE » qui commence par le titre eurodance « We Belong Together ». lol

Côté auteurs compositeurs, « Rescue Me » est écrite par Walter Taieb (sous l’alias qu’il utilise habituellement pour les disques d’Indra et de Rozlyne Clarke » : Eddy BeatBoxKing) et Valérie Block. Quant à « Do You Want To Party » elle est écrite par « Eddy BeatBoxKing » seul.

Les chœurs sur « Rescue Me » sont eux, assurés par le multi-instrumentaliste Everett Bradley que l’on peut entendre également sur la reprise du titre de Starmania par Cyndi Lauper « The World Is Stone » ou encore sur la chanson « We’ve Got To Fight » de l’album « INTO THE SKYLINE » de la chanteuse Cathy Dennis : la co-compositrice avec son acolyte Rob Davis du tube mondial de Kylie Minogue « Can’t Get You Out Of My Head » (le fameux « la la la ») : le monde est petit et j’adore ça chercher les nombreuses ramifications existantes dans le monde de la musique, hé hé…

Après « Gimme What’s Real » et « Rescue Me », Indra sortira comme 3ème single de l’album « TOGETHER TONIGHT », le titre dance « Yesterday Is History (Tomorrow Is A Mystery) », qui n’a, hélas, pas trouvé son public malgré plusieurs versions différentes sorties en single (un peu comme le titre « Save My Life » qu’elle sortira en 1994), j’en reparlerais dans son article dédié à suivre bientôt.

Il n’existe pas à ma connaissance de video-clip officiel pour la chanson « Rescue Me », nous pouvons toutefois nous contenter exceptionnellement de cette prestation télévisée pleine de grâce qu’Indra nous a offerte dans l’émission « 40 degrés à l’ombre » dans un décor de plage qui fait rêver.

Pour voir une prestation télé d'Indra sur « Rescue Me », c'est par ici : 



mardi 14 février 2017

Indra – Tell Me (mai 1992)


4ème extrait de « TEMPTATION » le premier album de la chanteuse Indra, la version remixée de « Tell Me » a surpris tout le monde lorsqu’elle est sortie en mai 1992 plus de 7 mois après la sortie du 3ème extrait : la chanson titre de l’album « Temptation ».

Tout d’abord car cela faisait plusieurs mois que toute la presse musicale annonçait depuis le début de l’année « Never Wanna Stop » comme prochain single à venir et surtout parce que cette nouvelle version remixée est presque une toute nouvelle chanson tant elle a changée depuis la version album.

Non seulement la musique comprend de tous nouveaux sons (ce qui peut arriver assez fréquemment lors d’un remix) mais en plus, mais même les paroles ont été presque entièrement ré-écrites par rapport à la version album.

Sur la version album, les couplets étaient entièrement chantés en rap alors que sur la nouvelle version, seules les 2 premières phrases du couplet sont identiques à la version album et chantées en rap (« Hey boy, give me your affection, wasting time, 'cause you're losin' my direction ») ensuite, ce sont de nouvelles paroles qui ne sont plus chantées en rap mais chantées dans un phrasé moins syncopé et plus naturel (à partir de « Hey sweet lovely candy… »).

Personnellement j’aime beaucoup cette nouvelle version et sa partie samplée délirante à 2 minutes 45 (avec ses « do do do do do »), j’adore. Mais ceux qui ne connaissent que cette version seront bien surpris lorsqu’ils écouteront la version d’origine de l’album pour la première fois (même si elle ne manque pas de charme elle aussi).

Les paroles de la chanson sont de Indra Kuldassar et la musique est écrite par J.P. Nabet (un des pseudonymes du compositeur et arrangeur Patrick Allouche) & Michel ISSAHAR ZADEH (sous son pseudonyme de M. Zhade).

Cette nouvelle version de « Tell Me » appelée sur les supports « new mix » est, elle, remixée par Pascal Henninot et Bertrand de Carey (plus connu sous le pseudonyme de D.J. Bertrand du temps où il sévissait sur la radio Skyrock au début des années 90) : on leur doit aussi d’avoir participé à l’écriture et aux arrangements de « Dur dur d’être bébé ! » de Jordy (lol) mais aussi pas à mal de titres pour la chanteuse Abyale.

« Tell Me » était la piste 4 de l’album « TEMPTATION » et la piste 7 de son « BEST OF » sorti en 1994. Mais elle ne figurait pas étrangement sur l’album « INDRA » moitié nouvel album, moitié compilation sorti en 2006 et qui comprenait pourtant ses tubes « Let’s Go Crazy », « Misery », « Temptation » et « Gimme What’s Real » alors qu’il restait de la place sur le support puisque le CD ne faisait pas 1 heure en tout.

« Tell Me » sera le single de l’album qui marchera le moins bien en France puisqu’il sera classé 17ème (même « Let’s Go Crazy » son 1er single avait fait mieux en se classant 11ème), « Misery » et « Temptation » ayant été classés tous les deux 7ème du TOP 50 mais cela s’explique sans doute par le très grand écart de temps écoulé avec la sortie du single de « Temptation » (7 mois tout de même).

4 supports différents existeront pour « Tell Me », le 45 tours, le Maxi 45 tours, la cassette single et le CD Maxi.

CASSETTE SINGLE DE « TELL ME » :



MAXI 45 TOURS DE « TELL ME » :



En ce qui me concerne j’ai acheté le 45 tours et le Maxi CD français. Commençons donc par le 45 tours :

45 TOURS DE « TELL ME » :





1. TELL ME new mix 4.30
2. TELL ME instrumental version 4.15

Sur la face A du 45 tours on retrouve la nouvelle version de « Tell Me » appelée ici « new mix » et en face B on retrouve la version instrumentale de la chanson de 30 secondes plus courte, mais c’est un vrai plaisir d’avoir la musique seule afin que l'on puisse chanter avec Indra sur cette nouvelle musique très efficace.

Par contre je trouve dommage que l’instrumental n’inclus pas ma partie préférée (les « do do do do do ») à 2 minutes 40 alors qu’il comprend toutes les prestations des choristes ainsi que les parties samplées avec la voix d’Indra sur certaines parties (comme ses « I wanna be loved », « wanna be loved by you » ou encore ses « I’m singing la la la »).

MAXI CD DE « TELL ME » :





1. TELL ME version 45T new mix 4.30
2. TELL ME maxi version 6.37
3. TELL ME instrumental version 4.15

Sur le CD Maxi français on retrouve les face A et B du 45 tours en pistes 1 et 3 avec en plus en piste 2 la version longue de « Tell Me » appelée ici « Maxi Version » (elle est appelé « Version Maxi » sur le Maxi 45 tours mais il s’agit bien de la même version) qui rallonge la chanson sans la dénaturer.

Il est très dommage qu'aujourd'hui on ne trouve presque plus de versions longues qui respectent la musique originale des morceaux mais plutôt des remixes, là-dessus les années 80 et 90 me manquent bien personnellement.

Cette version est bien respectueuse de la nouvelle version « new mix » et la rallonge avec goût, même si le début commence pareil, très vite nous avons affaire à une longue introduction musicale progressive de plus d’une minute trente.

Ensuite la version single reprend ses droits jusqu’aux samples « do do do do do » à 3 minutes 45 puis les différences reprennent avec des parties de l’instrumental jusqu’à la batterie seule : bref un remix respectueux, bien fichu et efficace, comme je les aime.

Après « Tell Me » il ne faudra pas attendre longtemps pour à nouveau avoir des nouvelles d’Indra puisque son 5ème single « Gimme What’s Real » arrivera seulement 5 mois plus tard en octobre 1992 avec un nouveau son annonçant « TOGETHER TONIGHT » : un album plus élaboré encore pour le mois de décembre de cette même année.

Le vidéo-clip de « Tell Me » sent bon l’été et apporte, lui aussi, tout comme cette nouvelle version, un petit vent frais dans les clips de Indra avec pas mal de scènes en extérieurs en plus des obligatoires chorégraphies avec des danseurs masculins (quelques scènes dans un centre aquatique ainsi que d’autres dans une forêt ou encore des images d’Indra au volant d’une belle voiture rouge).

Il n’existe toujours pas de DVD avec les clips d’Indra et c’est bien dommage car surtout en ce qui concerne « Tell Me » il est presque impossible de trouver sur Internet (même sur Youtube) une version complète et de qualité de ce vidéo-clip.

Seules des versions copiées depuis des K7 VHS existent où non seulement la qualité n’est pas au rendez-vous mais où en plus le clip n’est pas restitué dans son intégralité.

En effet à l’époque, même dans les émissions dédiées aux clips comme le TOP 50, MULTITOP etc. les clips étaient très rarement diffusés en entier et quand on n’avait pas un présentateur qui faisait un sketch débile sur le début ou sur la fin d’un vidéo-clip, comme c’est le cas hélas ici, on pouvait s’estimer heureux.

Voici donc une partie du clip de « Tell Me » sur Youtube, même en très mauvaise qualité :